6 conseils de narration

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MailyBlog 201 - 6 conseils de narration.

6 conseils de narration.

MailyBlog #201

Olà Fourmiz !

Comment bien écrire ?

Comment bien raconter une histoire ?

Aujourd’hui, bien raconter une histoire, c’est la base pour réussir dans la vie…

Que tu fasses :

  • Un entretien d’embauche,
  • Une demande en mariage,
  • Un RDV Tinder,
  • Un discourt d’entreprise,
  • Une page de vente,
  • Une vidéo YT,
  • Une image Instagram,
  • Une publication Facebook,
  • Ou ce qui nous intéresse, écrire un livre…

Savoir raconter une histoire peut t'ouvrir beaucoup de portes !

Aujourd’hui, je vais donc te livrer les secrets des auteurs à succès…

Ou en tout cas, les points qui pour moi sont la base de la narration de tous les bestsellers :

TRANSMETTRE UN RETOURNEMENT ÉMOTIONNEL.

Lorsque l’on raconte une histoire, on doit être dans un état émotionnel A, puis avoir un retournement total d’émotion pour arriver à un point B.

C’est un événement déclencheur qui va provoquer ce retournement de situation émotionnel.

  • Heureux > Triste
  • Dubitatif > Rassuré
  • Colère > Joie
  • Soumission > Pouvoir

Cela doit être la base de toutes tes histoires.

Ce n’est pas l’action qui compte, c’est ce que tu as ressenti, ce que le personnage ressent et ce que le lecteur va lui aussi ressentir et comment cela modifie l’histoire.

NE JAMAIS DIRE AU LECTEUR QUOI RESSENTIR.

Ni ce que ressent le personnage…

C’est ultra important de comprendre ça !

On l’appelle parfois le Show dont Tell ou montrer plutôt que décrire.

Par exemple si le personnage est triste/perdu…

  • Ne dis pas : John était triste.
  • Dis : John, les yeux dans le vague, scrutait l’horizon.
  • Ne dis pas : John était impatient.
  • Dis : John tapait frénétiquement du pied.

Ce sont ces images, ces manières universelles de partager et d’exprimer nos émotions qui doivent être au cœur de la description.

NE CHERCHE PAS L’EXTRAORDINAIRE, CHERCHE À RENDRE L’ORDINAIRE ORIGINAL EN LE RACONTANT DE TON PROPRE POINT DE VUE.

Si Gad Elmaleh est si bon pour nous faire rire, si bon pour raconter des histoires, c’est qu’on s’identifie facilement à ses personnages.

Qui n’est pas retourné une fois dans la douche mouillée avec ses chaussettes propres :)

Ce sont ce genre d’images qui nous transmettent immédiatement des émotions fortes.

Pour accrocher tes lecteurs, il faut leur permettre d’identifier facilement des objets, des situations, des actions, des personnages…

Plus ce sera déconnecté de la réalité de ton lecteur, plus ce sera difficile pour lui de finir ton histoire.

AJOUTE UN MAXIMUM DE VERBE FORT.

Pourquoi ?

Parce que les verbes permettent de partager une action.

C’est par le verbe d’action que né le mouvement et c’est le mouvement qui permet à l’imagination de s’exprimer…

 

Exercice (image fixe, description sans verbe) :

Ferme les yeux maintenant et imagine une pomme.

Imagine une pomme sur un fond noir qui ne bouge pas…

Fais cet exercice, juste 5 secondes.

C’est difficile de se la représenter n’est-ce pas ?

L’image reste floue…

 

Exercice (mouvement et verbes forts) : 

Ferme à nouveau les yeux et imagine maintenant que tu es au marché.

Tu saisis une belle pomme sur l’étal du maraîcher.

Tu la regardes, tu la retournes, tu la sens, tu la croques à pleines dents.

Son jus sucré te dégouline dans la bouche…

C’est plus simple de se représenter la pomme et l’action, n’est-ce pas ?

 

Ce sont les verbes qui créent l’action, le mouvement et permettent de libérer l’imagination... bien plus que les adjectifs.

Décris plutôt les actions que les choses, les objets

Si tu dois décrire un objet, pense à l’exercice de la pomme.

LES HAMEÇONS

Contrairement à ce que l’on croit, quand on raconte une histoire, on n’a pas besoin d’être ultra clair et spécifique.

C’est bien d’être flou et mystérieux…

Cela donne envie au lecteur de donner toute son attention et de te lire jusqu’au bout.

Souvent, on a tendance à prendre les lecteurs pour des billes et il n’y a rien de plus frustrant.

Laisse des énigmes, des indices… Laisse-le deviner l’évidant.

Laisse le lecteur tirer ses propres conclusions, c’est ce qui fait le charme d’une bonne histoire.

VA À L’ESSENTIEL

Supprimer la matière inutile comme un sculpteur.

Tailler dans le vif du sujet !

Ne pas hésiter à supprimer un chapitre s’il le faut.

Simplifier les phrases, le vocabulaire…

N’écris pas pour faire genre ou te donner un style.

Garde une certaine oralité dans tes dialogues et même dans les descriptions.

 

Voilà pour  aujourd’hui, c’est déjà beaucoup d’information à digérer pour toi.

Quand on écrit, c’est toujours important de continuer à se former.

Souvent en France on parle de narration comme si cela faisait que depuis quelques décennies seulement que l’on peut apprendre à raconter des histoires.

Mais raconter une histoire, on le fait depuis les débuts de l’humanité et du langage.

Il existe de nombreux livres sur le sujet.

Même des livres anciens qui regorgent de conseils encore valables aujourd’hui.

Je t’invite d’ailleurs à relire ce MailyBlog ou je te donne des conseils tirés du livre : The Elements of Style de William Strunk

  

À demain,

Ethan

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