5 clefs pour éviter le syndrome de la page blanche

affronter l'angoisse de la page blanche
MailyBlog 158 - 5 clefs pour éviter le syndrome de la page blanche

5 clefs pour éviter le syndrome de la page blanche

MailyBlog #158

Olà Fourmiz !

Aujourd’hui pour cause de « travaux conséquents » EDF a décidé de couper l’électricité du pâté de maisons pendant 5h !

Oui, tu as bien lu, 5h ! Rien à fiche de mon frigo ou de la clim de la mami du 2e !

Pas d’électricité pour moi ça signifie :

Pas d’internet (Je n’ai pas de forfaits sur mon téléphone)

Pas d’ordinateur (Ma batterie ne marche plus)

Du coup, je me suis dit : « de toute façon, ça tombe bien, j’ai une nouvelle à écrire pour un client ! »

Alors j’ai pris un stylo et des feuilles pour écrire, j'ai tout fourré dans mon sac à dos et j'ai pris la route en direction de mon café favori pour écrire !

Et c’est là que je l’ai revu !

Qui ? tu vas me demander.

Je te raconte tout, mais avant voici les 5 clefs pour éviter le syndrome de la page blanche !

1. La technique d’Ernest Hemingway !

S’arrêter avant d’être en panne d’inspiration !

Je t’en parle plus en détail dans ce MailyBlog :

https://www.fourmiztory.com/syndrome-page-blanche-hemingway/

Grâce à cette technique, je n’ai plus eu de pannes depuis plus d’un an !

2. Ne jamais écrire ton premier jet sur ton ordinateur !

Préfère écrire à la main sur un vieux cahier à carreaux ou sur des feuilles volantes !

Sur l’ordinateur, c’est beaucoup trop propre !

Il en résulte plusieurs conséquences dramatiques qui vont te conduire directement à la page blanche 

(Voir les points suivants)

3. Ne pas chercher à faire beau !

Sur l’ordinateur tu vas avoir tendance à utiliser à tort et à travers la touche « retour en arrière » de ton clavier, la mise en page et le correcteur d’orthographe !

Ce n’est pas le moment lors de l’écriture du premier jet !

Cela doit venir uniquement lors de la phase de réécriture et de relecture.

Arrête de vouloir faire beau ou faire bien... faire, c’est déjà bien !

Ça va t’enlever un poids énorme des épaules.

C’est pourquoi je recommande l’écriture manuscrite pour un premier jet.

4. Ne pas prendre ton manuscrit (ou tapuscrit) pour ce qu’il n’est pas !

C’est à dire : Un manuscrit n’est pas un livre fini !

Je répète : Ton manuscrit n’est pas un livre fini !

Tu devrais même être prêt à perdre tout ton travail !

5. Écrire sur une page noire !

Bon, je blague !

Je n’avais pas d’idée pour le titre du 5e point !

Ce que je veux te faire comprendre, c’est de ne pas prendre ton premier jet trop au sérieux, ne sacralise pas ton livre avant de l’avoir publié !

C’est la cause majeure de la page blanche !

Si tu t’en fiches du résultat de ce que tu écris et si tu es prêt à perdre tout ton travail du jour au lendemain, à recommencer à 0, tu vas produire beaucoup plus, c’est garanti !

Oublie, le tapuscrit avec aucun paragraphe de travers ou le cahier moleskine avec ta plus belle écriture...

Le premier jet n’est qu’un brouillon, rien de plus !

Il devrait avoir la même tronche que ton buvard rose de ton épreuve du bac de philo !

premier jet de victor hugo
Voila à quoi doit ressembler un manuscrit de premier jet !

Voilà une photo de la nouvelle que j’ai écrite aujourd’hui ^^.

J’ai pris une photo vraiment pourrie, car le sujet ce n’est pas de lire ce que j’ai écrit, mais de voir à quoi ressemble un de mes premiers jets !

Si je te raconte tout ça, c’est pour te rappeler que la page blanche n’est pas une fatalité comme peuvent le penser certains auteurs.

C’est ce qu’il pensait lui !

Mais enfin Ethan ! Tu va me dire qui c'est ce « lui » à la fin ?

Il est l’auteur de 4 livres édités de chez Albin Michel, mais je vais taire son nom, tu comprendras pourquoi...

L’autre jour, il était là, assis au même endroit qu’aujourd’hui (à deux-trois tables près), un expresso serré tout comme sa cravate, chemise repassée et tapuscrit impeccable dans son MacBook pro, pas une faute, pas une rature !

Il regardait toutes les 5 minutes sa montre en argent frustré de voir le temps défiler et jetait quelques coups d’œil envieux à mon stylo Bic qui allait et venait sans relâche sur ma feuille A4...

Le temps que j’écrive environ 2500 mots, il avait juste relu son dernier paragraphe...

Alors je me suis exclamé : le syndrome de la page blanche ?

Il m’a répondu : Exactement ! Vous êtes écrivain aussi ?...

Et c’est comme ça que j’ai commencé la conversation avec lui.

Il m’a raconté que cela faisait environ 3 mois qu’il aurait dû finir son premier jet et qu’il recevait une pression énorme de la part de son éditeur pour finir son livre.

Puis il m’a confié qu’il enviait ma productivité, qu’il l’avait perdu en cours de route...

Alors je lui ai reparlé des 5 points ci-dessus...

Aujourd’hui, il était là, un T-shirt sur les épaules devant un cahier et de quoi écrire dans la main...

(Bon, c’était un plume hors de prix, mais on ne se refait pas du jour au lendemain ^^)

Il m’a payé un café pour me remercier...

Grâce aux 5 points ci-dessus, il a écrit près de 10000 mots en une semaine et son éditeur est heureux du résultat !

Cela m’a aidé, ça l’a aidé lui, un auteur de chez Albin Michel, alors je pense que cela peu t’aider aussi :)

 

À demain,

Ethan

 

PS : N’hésite pas à sortir de « ta grotte d’écrivain » de temps en temps, on fait de chouettes rencontres dans les cafés-librairie !

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À demain,

Ethan